Aujourd’hui, grâce aux progrès de la médecine, la sclérose en plaques (SEP) n’est plus inévitablement synonyme de déclin continu et de mauvaise qualité de vie. À condition de bénéficier d’un diagnostic précoce et d’une prise en charge rapide. Rencontre avec Carine Schelkens, atteinte de SEP.
Texte : Joris Hendrickx
Pouvez-vous nous parler du début de votre traitement ?
« Ma première poussée de SEP, en 1989, a été très virulente. Le diagnostic a donc été posé assez rapidement. Heureusement, j’ai directement atterri dans le bon service, chez le bon spécialiste, ce qui n’est pas le cas de bon nombre de patients. »
« À l’époque, le traitement se limitait toutefois à l’administration de cortisone. En dépit du diagnostic rapide, mon avenir ne se présentait donc pas sous les meilleurs auspices, loin de là. »
Ce n’est qu’une dizaine d’années plus tard que j’ai pu commencer un traitement médicamenteux spécifique pour la SEP, qui venait tout juste d’être mis sur le marché. »
La maladie n’est pas une fatalité, c’est un chemin qui vous pousse à avancer.
Pourquoi est-il si important de démarrer le traitement rapidement après le diagnostic ?
« Les médicaments nous évitent, aux patients comme moi, des lésions irréversibles. Plus vous le démarrerez tôt, moins vous perdrez en qualité de vie. Les médicaments disponibles de nos jours permettent à la plupart des patients de continuer à vivre tout à fait correctement, même s’ils doivent parfois composer avec quelques petits handicaps. »
« La situation actuelle n’a plus rien à voir avec celle des années 1980, où les patients SEP finissaient presque toujours en fauteuil roulant. »
Où trouvez-vous la motivation de poursuivre votre traitement ?
« En tant que patient SEP, vous avez le choix entre accepter un déclin inéluctable ou faire confiance au monde médical. Les traitements sont fort heureusement de plus en plus confortables pour le patient et s’adaptent davantage à ses besoins. »
« Il y a vingt ans, j’étais obligée de m’injecter tous les deux jour un médicament qui devait être réfrigéré. Aujourd’hui, la prise en charge est beaucoup plus facile. »
Quel est le message que vous souhaitez faire passer aux autres patients SEP ?
« La maladie n’est pas une fatalité, c’est un chemin qui vous pousse à avancer. Et il est essentiel de rester positif. Vous ne pouvez pas baisser les bras et vous contenter de subir ce qui vous arrive. »
« Vivre avec la SEP, c’est mener une guerre au long cours contre la maladie. Aujourd’hui, nous disposons de nombreuses armes ; à nous de les utiliser et de mettre toutes nos forces dans la bataille. »
Sanofi Belgium – MAT-BE-2100390 – 1.0 – 05.2021